Intervention de Richard Yung

Commission des affaires européennes — Réunion du 19 octobre 2010 : 1ère réunion
Possibilité de restreindre ou d'interdire la culture d'ogm texte e 5513 communication de mm. gérard césar et richard yung

Photo de Richard YungRichard Yung :

Je n'ai pas d'informations particulières sur ce qu'il se passe en Asie. Mais il me parait normal que des pays qui ont une forte population à nourrir s'intéressent à des cultures plus résistantes. Il me semble que cela fait partie du progrès de l'humanité.

Pour répondre à François Marc, je dirais qu'il y a des marchés mondiaux qui existent et desquels la France et l'Europe sont absentes. Il y a une production française de la semence qui perd des positions sur ces marchés.

Il me semble que la vraie question est en amont : à mon sens, le principe de précaution est dévoyé par une interdiction de facto de la recherche. Cependant, il faut reconnaître que ces actions rencontrent un écho favorable dans l'opinion publique. Les faucheurs sont condamnés à des peines assez faibles au regard de ce qu'ils ont fait et cela ne choque personne. Cela montre qu'il est nécessaire d'agir en sorte de recréer les conditions du consensus.

Je pense que l'action principale à mener concerne l'AESA. Il n'est pas possible qu'un organe scientifique fasse l'objet de méfiance ou de doute. Ses avis doivent être incontestables et incontestés si l'on veut pouvoir avancer.

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