Cette réforme est effectivement dommageable. Une autre idée, déjà mise en pratique dans certains pays, mériterait d'être généralisée avec l'appui financier de l'Union européenne, il s'agit de l'année de césure. Celle-ci doit permettre aux jeunes d'approfondir un choix personnel avant d'entrer dans la vie active. Le service civique européen peut constituer un cadre pour cette année de césure. Je souhaite rappeler que l'on ne peut résumer la mobilité des jeunes européens au seul Erasmus qui ne concerne qu'entre 5 et 10 % d'une classe d'âge.
En ce qui concerne le taux de chômage des jeunes dans les pays européens, il convient à mon sens de pondérer les données par des éléments intégrant la dynamique démographique et l'immigration.