Intervention de Jean-Paul Emorine

Commission des affaires européennes — Réunion du 22 octobre 2015 à 8h35
Énergie — Environnement - climat et énergie : conclusions de mme fabienne keller et m. jean-yves leconte en vue de la cop21

Photo de Jean-Paul EmorineJean-Paul Emorine :

Lorsqu'on évoque les émissions de CO2, il faut avoir en tête l'aspect économique. Ainsi, les Allemands ont un taux d'émission trois fois plus élevé que le nôtre. L'énergie allemande est moins coûteuse mais plus polluante. Cela pose un problème de compétitivité. Il faut en tenir compte au niveau européen et faire les pressions nécessaires. À l'échelon mondial, les plus gros émetteurs sont aussi nos principaux concurrents, comme la Chine. Les efforts demandés à la France, dans ce contexte, pénalisent nos entreprises. C'est le niveau d'émissions par habitant qui aurait dû être pris en compte à l'origine. Je suis favorable aux efforts en faveur de l'environnement, mais nos cimenteries, nos raffineries ont des efforts comparatifs très lourds à consentir par rapport à d'autres industries moins exposées. Il est important de tenir compte de ce paramètre, économiquement très important.

Deuxième point : la France a besoin que ses forêts, ses prairies, soient prises en compte. Sur les 28 millions d'hectares de terres agricoles, le tiers est constitué de prairies qui sont des puits de carbone essentiels. Je sais gré à nos deux collègues de nous avoir fourni des données chiffrées.

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