Je n'ai pas l'ambition d'ajouter quoi que ce soit à la conclusion de Jean Bizet, car nous travaillons ensemble depuis de longs mois sur ce sujet, et je partage entièrement son point de vue.
J'insiste néanmoins sur une question importante : comment faire coexister le Buy American Act et un accord entre l'Union européenne et les États-Unis ? Si la préférence est donnée aux produits et aux prestations des entreprises américaines au détriment des produits européens, l'Europe n'a-t-elle pas intérêt à jouer la carte de la préférence pour ses propres produits et services ?