En effet, ce serait un peu sur le modèle de l'ONU sous-traitant à l'OSCE ou à l'OTAN. Mais l'UpM, même en panne, a le mérite d'exister et de se situer au sein de l'Union européenne, ce qui est une nécessité car, seules, la France, l'Italie et l'Espagne ne pourraient supporter le coût d'une politique méditerranéenne ambitieuse. Quant à l'argent du Golfe, il reste hypothétique à ce jour. De toute manière, il faut que tout investissement rapporte à l'investisseur, ne serait-ce que sur le plan politique. Il reste que les événements récents ont donné à tous l'envie d'aller plus loin et renforcé le devoir de s'unir pour mieux vivre ensemble.