Intervention de Monika Panayotova

Commission des affaires européennes — Réunion du 3 novembre 2010 : 1ère réunion
Rencontre avec mme monika panayotova présidente de la commission des affaires européennes t du contrôle des fonds européens du parlement bulgare

Monika Panayotova :

Sur la politique des visas, un débat existe en Bulgarie, mais aucune position n'a encore été arrêtée. Il y beaucoup de touristes russes qui viennent en Bulgarie, laquelle pourrait donc avoir intérêt à une libéralisation des visas. En s'engageant dans cette voie, la Turquie a pu attirer davantage de touristes russes qui sont pourtant, par la langue et par l'histoire, plus proches de la Bulgarie.

Sur la construction européenne, je veux indiquer que je suis fédéraliste de conviction et qu'il me paraît souhaitable d'avoir une Europe plus intégrée. Il faut construire une identité européenne en trouvant un équilibre avec les identités nationales. Les Bulgares sont prêts à une intégration politique plus large. À cet égard, le modèle laïc français me paraît mieux adapté que le modèle multiculturel développé aux Pays-Bas.

Le parti nationaliste qui demande l'organisation d'un référendum sur l'adhésion de la Turquie n'est pas un parti extrémiste. Il utilise le thème national surtout comme argument électoral, mais il soutient de nombreux projets de loi à l'Assemblée nationale. Cela permet au GERB, qui a souhaité éviter un gouvernement de coalition, d'obtenir les quatre voix supplémentaires dont il a besoin pour réunir une majorité absolue.

Pour la mer Noire, l'année 2010 constitue un tournant qui permettra une redéfinition stratégique. Il me semble qu'il faut utiliser toutes les possibilités de la politique européenne de sécurité et de défense pour redéfinir les priorités. Il faut aussi promouvoir une bonne coopération entre tous les États concernés.

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