Ma question est à la fois généraliste, politique, et un peu provocatrice. Chypre n'est-elle pas frustrée par la présidence européenne telle qu'elle se présente aujourd'hui ? Depuis le traité de Lisbonne, il existe en Europe des instances de décision et d'action qui ont réduit le rôle de la présidence tournante. Celle-ci tend à apparaître comme une manière de répondre à une demande de l'opinion publique. Il n'y a pas de « petit pays » dans l'Union. Mais quelle stratégie allez-vous engager ? On a salué le succès de la présidence de l'Autriche, qui avait mis la barre très bas : allez-vous choisir cette voie ?