Ma sévérité s'explique peut-être par mon manque de connaissance de l'institution ; je viens du Sénat où l'on vote, on avance, on trouve des points d'accord. Les séances plénières de l'UpM sont dominées par l'invective. J'ai vu un représentant arabe passer la quasi-totalité de ses dix minutes d'intervention à vitupérer contre Israël, avant qu'un autre prenne la position inverse. En revanche, la prise de parole de l'ambassadrice de Libye a montré combien cette union pouvait être utile, et combien nous devons être fiers de nos valeurs.
C'est en dehors de la plénière que l'échange et la discussion sont possibles. Les pays d'Afrique du Nord sont très demandeurs de contacts avec nous ; ils ont besoin d'une oreille attentive et il convient de conserver une relation avec ces représentants, dont les responsabilités politiques ne sont pas à négliger.