Intervention de Richard Yung

Commission des affaires européennes — Réunion du 27 octobre 2016 à 9h04
Institutions européennes — Audition de M. Harlem Désir secrétaire d'état chargé des affaires européennes - conclusions du conseil européen des 20 et 21 octobre 2016

Photo de Richard YungRichard Yung :

Je reviens de Chine. J'ai constaté qu'il y avait 40 % de demandes de visas touristiques en moins pour venir dans notre pays. Les Chinois craignent pour leur sécurité en France.

Le plan Juncker pour l'Afrique prévoit d'aider les pays de ce continent à se développer et à créer de la richesse et des emplois. Il s'agit d'une action en profondeur qui ne portera ses fruits que sur une longue durée. Dans la mesure où il intervient au niveau européen, le plan devrait être doté de moyens considérables. La force du premier plan Juncker avait été d'aider les entreprises à monter des projets et à investir, plutôt que de donner de l'argent aux États. L'aide publique a en effet une fâcheuse tendance à s'évaporer. C'est en créant une classe d'entrepreneurs capables d'amasser de l'argent que l'Afrique s'en sortira, à l'image de ce que le président Houphouët-Boigny avait réussi à mettre en place pour le café et le cacao.

Theresa May clame haut et fort à qui veut l'entendre que la Grande Bretagne entame les négociations commerciales de l'après-Brexit. C'est choquant. Les Britanniques ne sont pas encore sortis du système européen et ne sont pas membres de l'OMC. Ne faudrait-il pas réfréner les élans de Mme May ?

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