Les accords commerciaux peuvent avoir des incidences sur nos départements et territoires d'outre-mer. Nous avons dû faire adopter une résolution pour infléchir l'accord que nous avions passé avec le Vietnam, car en nous engageant à importer 20 000 tonnes de sucre par an, nous plombions la filière réunionnaise. Un autre accord aux effets néfastes est en passe d'être signé, cette fois-ci sur la filière de la banane. La Commission européenne s'évertue à ne pas activer les mécanismes de stabilisation, alors qu'ils garantiraient une protection à nos territoires d'outre-mer. On ne peut pas se contenter de bonnes intentions ou d'un accord aux termes satisfaisants. Il faut également encadrer l'exercice de ces accords commerciaux, et pour cela, nous devons inciter la Commission européenne à faire preuve de la plus grande vigilance possible.