Mes chers collègues, nous allons désormais entendre notre collègue François Marc sur l'encadrement de la finance parallèle, laquelle forme un processus complexe en constante évolution, qui suscite à la fois des attentes et des craintes. Deux textes sont encore en cours de discussion au sein des institutions européennes et doivent contribuer à une meilleure régulation de la finance parallèle. L'un concerne les fonds monétaires, l'autre la titrisation.
Il a paru opportun de demander à François Marc de faire le point sur un sujet qui, j'en suis persuadé, est encore un peu obscur pour une grande partie de la population française. Pour ma part, j'y attache beaucoup d'importance. Sans imaginer copier le modèle anglo-saxon, les évolutions récentes de l'économie européenne, en particulier en France, montrent une tendance à s'approprier certaines de ces méthodes anglo-saxonnes qui ne sont pas dénuées de pertinence et d'intérêt. Je pense notamment au fonds Juncker qui contribue au financement de l'économie grâce à des investissements privés, sans pour autant faire appel à l'intermédiation classique des banques.