Je voudrais d'abord vous dire que c'est un grand honneur pour nous d'être reçus au Sénat et par votre commission. Notre déplacement en France est centré sur les questions européennes. Les Albanais sont très conscients des réformes qu'il leur reste à accomplir avant de rejoindre l'Union européenne. Je tiens toutefois à insister sur le fait que l'adhésion est moins une affaire de date qu'une question de symbole, voire affective : en effet, le peuple albanais se sent pleinement européen. Si je puis faire une comparaison, je dirais que le mariage de l'Albanie et de l'Europe n'est pas un mariage d'intérêts, mais un mariage d'amour. Naturellement je ne sous-estime pas les aspects techniques de l'adhésion qui devront être pris en compte par notre pays. Sachez en tout cas que les Albanais sont déterminés à emprunter le chemin de l'Union européenne.