Intervention de Jean Bizet

Commission des affaires européennes — Réunion du 2 novembre 2011 : 1ère réunion
Economie finances et fiscalité — Réunion conjointe avec la commission des affaires européennes de l'assemblée nationale et les membres français du parlement européen sur la gouvernance économique européenne et la régulation financière

Photo de Jean BizetJean Bizet :

Je me réjouis de me trouver à nouveau aux côtés du Président Lequiller pour participer à ces réunions toujours passionnantes.

Au moment où nous arrivons au terme du temps - une dizaine d'années - qui a été nécessaire pour mettre au point puis appliquer le traité de Lisbonne, nos concitoyens, mais également les parlementaires nationaux et européens, souhaitent que nous agissions beaucoup plus concrètement. Or les temps politique et économique diffèrent : des décisions seront prises dans les deux ou trois prochains mois à Athènes et, pendant ce temps, les marchés ne manqueront pas de rendre de nombreux arbitrages. D'où la pertinence de la réflexion des parlements nationaux et européen : nous devrons poursuivre, voire renforcer l'exercice auquel nous nous livrons aujourd'hui, mais également organiser des débats au sein de chaque parlement national de manière à associer leurs membres aux négociations, comme ce fut le cas lors des négociations commerciales internationales.

Comme Sylvie Goulard, je considère que le couple franco-allemand est bien entendu particulièrement important mais je note également qu'une Europe à plusieurs vitesses est en train de se dessiner - ce qui me semble d'ailleurs positif car il n'est pas possible de travailler à partir de ce plus petit commun dénominateur qu'est la célérité du dernier État intégré.

Enfin, nous devons envoyer les messages qui s'imposent à l'Italie, troisième contributeur net de l'Union européenne, mais aussi à d'autres États, car je crains une fragilisation de la construction européenne.

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