Dans le domaine de l'éducation, le traité ne donne à l'Union européenne qu'une compétence d'appui : elle doit encourager la coopération entre les États membres, mais respecter leur responsabilité sur le contenu des enseignements, leur organisation et notamment la diversité linguistique et culturelle. Toute harmonisation est exclue. Il s'agit pourtant d'un enjeu majeur dans un contexte de chômage insupportable pour les jeunes. Suivant les ambitions de la stratégie de Lisbonne, le Conseil avait défini en 2009 un cadre stratégique à l'horizon 2020. Nous avons à l'esprit le succès du programme Erasmus, qui a bénéficié à plus de 3 millions d'étudiants depuis sa création.