Je félicite nos deux collègues pour leur communication très argumentée et chiffrée.
Un tiers du plan d'investissement pour l'Europe a, d'ores et déjà, été mis en oeuvre et 100 000 emplois auraient été créés. On critique souvent les études d'impact de notre exécutif, mais celles de la Commission sont parfois folkloriques et au doigt mouillé, avec des chiffres toujours ronds... Dans quels pays ces emplois ont-ils été créés ?
L'Italie, la France et le Royaume-Uni représentent 38 % de la population européenne. Que la part des projets déposés par ces pays représente 28 % du total des montants approuvés n'a donc rien d'aberrant. Quant à la forte proportion de programmes d'innovation, elle est certes le signe d'un dynamisme, mais peut-être aussi d'un certain retard dans ces secteurs. On sait en effet combien il est difficile, notamment en France, de trouver des financements pour l'innovation.
Combien pèsent, sur l'ensemble du plan, les 12 milliards d'euros consacrés aux 35 projets français ?
Le fonds d'amorçage a-t-il été consommé en totalité ?
S'agissant des financements extra-européens, la Chine utilise-t-elle le plan Juncker comme instrument de pression lors des discussions au niveau européen, afin que soit revu son statut au sein de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) ?