Je souhaite obtenir quelques informations complémentaires, tout d'abord sur la création d'emplois. Lorsque notre collègue Didier Marie a évoqué la création de 100 000 emplois, il a parlé au conditionnel. Cela signifie-t-il que le nombre de créations d'emplois n'est pas connu ? Est-il difficile à évaluer ? Comment s'explique cette prudence ?
Ensuite, la montée en charge du plan - 500 milliards d'euros à l'horizon 2020, 630 milliards d'euros en 2022 - prend-elle en compte le départ probable du Royaume-Uni du dispositif ?
L'alinéa 24 de la résolution réaffirme la nécessité de créer un environnement plus favorable aux investissements dans l'Union européenne en levant les obstacles réglementaires. Des obstacles particuliers sont-ils visés ou évoque-t-on un problème général ?
Enfin, y a-t-il une articulation entre le plan Juncker et le plan de la BCE d'assouplissement quantitatif, qui, à ma connaissance, est en oeuvre depuis maintenant un an et demi, sachant que ces deux plans ont pour objectif de dynamiser la croissance et de relancer les économies dans l'espace européen ?