Je vous remercie, mes chers collègues, pour vos différentes propositions.
Si l'on a beaucoup eu recours au plan Juncker en France et dans les grands pays européens, tel n'est pas le cas partout. Ainsi, le plan Juncker n'a pas grand intérêt pour Chypre, par exemple, d'autres moyens d'intervention européens étant plus intéressants pour ce pays.
Je souhaite moi aussi avoir plus de précisions sur le plan d'investissement extérieur européen. S'il est difficile de monter des plans de financement chez nous, c'est encore plus compliqué dans les pays de la rive sud de la Méditerranée ou des frontières de l'est de l'Union européenne, compte tenu des possibilités budgétaires de ces pays.
Lorsque Louis Nègre et moi avons travaillé sur la politique de voisinage dans les pays de la rive sud de la Méditerranée, nous avons constaté que les fonds européens n'étaient pas forcément utilisés, et ce pour de multiples raisons, d'ordre technique parfois, mais également politique, comme c'est le cas en Égypte. L'attribution de ces fonds a souvent une contrepartie politique.