Intervention de Richard Yung

Commission des affaires européennes — Réunion du 10 novembre 2016 à 9h00
Économie finances et fiscalité — Proposition de résolution européenne et avis politique de mm. jean-paul émorine et didier marie sur le premier bilan et les perspectives du plan d'investissement pour l'europe

Photo de Richard YungRichard Yung :

Je tiens tout d'abord à souligner que ce plan d'investissement de 630 milliards d'euros est un grand pas en avant. Un tel montant est significatif à l'échelon de l'Union européenne, même s'il n'est pas gigantesque. C'est une véritable politique de soutien à l'investissement qui est mise en oeuvre, avec ce que cela implique sur le plan économique, même s'il faudrait plutôt viser un plan de 1 000 ou 1 200 milliards d'euros.

Ce qui est important dans les chiffres qui nous ont été communiqués, c'est la part du plan consacrée à l'innovation, l'innovation étant l'objectif. La France est un pays très innovant. Nous créons des start-ups, mais nous ne savons pas les faire croître. Il vaut mieux investir dans l'innovation, dans les start-ups et les marchés nouveaux que dans les autoroutes.

Par ailleurs, pourriez-vous nous donner la liste des pays bénéficiaires du plan, y compris ceux qui sont situés en dehors de l'Union, et nous indiquer le montant des crédits supplémentaires qu'ils ont ajouté à la dotation européenne, chaque pays pouvant la compléter à hauteur de 8 ou 10 milliards d'euros ?

Le volet Afrique du plan est certainement une idée politiquement juste, pour des raisons que tout le monde comprend, mais il me paraît difficile à mettre en oeuvre. Je vois bien les difficultés qui vont se présenter. À combien s'élève la dotation pour l'Afrique ?

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