C'est assez modeste.
Le plan Juncker prévoit un amorçage, puis un effet multiplicateur avec des fonds privés ; c'est ce qui fait son originalité. Or l'effet multiplicateur va être difficile à trouver en Afrique, l'épargne sur ce continent étant investie dans le logement ou la propriété foncière, rarement dans l'industrie productive. Dès lors, comment s'assurer que c'est non pas l'oligarchie locale, qui contrôle le pays depuis l'indépendance, qui mettra en oeuvre les projets, mais bien des entrepreneurs ? Sans doute faut-il travailler en étroite collaboration avec des organisations, comme la KFW en Allemagne.