Permettez-moi quelques commentaires.
Sachant que l'Europe n'a pas encore rattrapé le niveau d'investissement qui était le sien avant la crise, on peut se demander dans quel état nous serions aujourd'hui si un tel plan n'avait pas vu le jour.
Comme l'a dit Alain Richard, il est important de développer le volet Innovation du plan. Cela me semble fondamental. Je suis ravi de constater que l'innovation représente 27 % des investissements en France, contre 10 % en moyenne dans le reste de l'Union européenne. Peut-être nos rapporteurs pourraient-ils, dans un quatrième rapport, affiner leur réflexion sur ce sujet ? Pour ma part, j'ai toujours rêvé que l'on communautarise davantage la recherche et le développement à l'échelon européen.
Nous sommes à un moment-clé aujourd'hui : compte tenu du Brexit, d'une part, du résultat des élections américaines, d'autre part, l'Union européenne va être obligée de se prendre en main sur certains dossiers, notamment en matière de défense. Or la défense nécessite beaucoup de R&D. Des passerelles peuvent être construites entre les domaines civils et militaires.