Je me réjouis de vos profondes convictions européennes. Vous avez employé une expression qui m'a frappé et avec laquelle je suis parfaitement d'accord : effectivement l'Europe ne doit pas être le « bras armé de la dérégulation ».
Comme vous, je regrette aussi que l'Europe soit trop souvent le bouc émissaire des difficultés nationales. Enfin, j'aimerais m'entretenir avec vous plus longuement sur ce qui fonde et justifie la présence des institutions européennes à Strasbourg, car il me semble qu'il faut qu'au-delà des questions matérielles et des infrastructures, nous enracinions l'Europe à Strasbourg au nom de l'« humanisme rhénan » si nous ne voulons pas retrouver ces referendums européens auxquels les électeurs commencent par répondre spontanément « non » avant de demander « mais quelle était la question ? »