J'ai une observation et une question à vous soumettre. Lors des réunions et en particulier lors des COSAC, nous avons eu des discussions sur l'ordre du jour et vous avez choisi de donner la priorité au Partenariat oriental. La Lituanie a fait la même chose quand elle avait la présidence. Or, la Grèce et l'Italie ont mis, sur un plan d'égalité, le Partenariat oriental et la politique méditerranéenne alors qu'ils subissent de plein fouet le problème de l'immigration en provenance du Sud. Quant à moi, je souhaite insister sur le fait que la politique euro-méditerranéenne est importante et que la civilisation européenne est née en Méditerranée.
Il ne faut pas mettre de côté la politique euro-méditerranéenne. Nous avons toujours défendu un partage des crédits à hauteur d'un tiers pour le Partenariat oriental et des deux tiers pour la Méditerranée. Voilà l'observation que je souhaitais faire. J'en viens à ma question.
On a beaucoup parlé de l'Ukraine dans notre commission et mon collège Gérard César et moi-même avons fait un rapport sur les rapports Union européenne/Ukraine. En Ukraine, on a voulu imposer une langue que beaucoup ne parlaient pas. Un problème semblable existe en Lettonie : 300 000 personnes parlent russe (et pas letton) et ne peuvent accéder à la citoyenneté lettone. Ils sont « non-citoyens ». Sur ce problème, que pouvez-vous nous dire ?