À propos du numérique, il s'agit de réveiller la conscience européenne. C'est un problème transversal et il faut stimuler la croissance européenne dans ce secteur. Nous sommes parfaitement d'accord sur ce sujet.
À propos de la Méditerranée et du Partenariat oriental, chaque pays a un tropisme régional naturel. Quant au partage un tiers, deux tiers, cela relève des négociations entre États membres dans le cadre financier pluriannuel.
Sur l'Ukraine, je pense qu'il n'est pas nécessaire de préciser que nous sommes tous très préoccupés. La violence se développe surtout à l'égard des civils et c'est inadmissible. Notre position est assez claire : c'est aux Ukrainiens, et à eux seuls de choisir leur avenir. La décision qui a été prise sur le choix de la langue ukrainienne était peut-être maladroite, mais cela ne peut justifier que l'on fasse couler le sang et elle ne justifie pas l'origine de cette guerre.