L'évaluation des pays candidats est faite par la Commission européenne : ce n'est pas la présidence qui est à la manoeuvre.
Pour l'Ukraine, il ne s'agit pas seulement d'offrir une aide financière, il faut des réformes. Quant à la reconstruction du Donbass, ce n'est pas pour demain. C'est une région en guerre et il faut d'abord que les troupes se retirent.
La Grèce a choisi : c'est aux Grecs qu'appartient le choix de leurs dirigeants, mais pour autant, il faut que les Grecs respectent leurs engagements : ils sont à l'intérieur d'une Union. Ce sera compliqué, nous sommes 27 créanciers... Toutefois personne n'a intérêt à avoir un pays européen plongé dans de graves problèmes économiques.
Pour la sécurité, je ne crois pas que les partenaires européens ne soient pas conscients de la gravité de la situation. Participent-ils suffisamment à l'effort de guerre ? Pour nous, je reconnais qu'il y a une décennie, la conscience de la menace était faible, mais aujourd'hui nos troupes sont aux côtés de la France dans ses efforts en Afrique. Nous partageons l'idée qu'il est urgent de renforcer la collaboration européenne contre le terrorisme en Europe. Il faut une politique de sécurité commune. Nous devrions en parler au Conseil du mois de juin, mais l'ordre du jour est dans les mains du Président du Conseil européen.