J'avais, en tant que députée, déposé un amendement pour supprimer les sacs plastiques en France. J'ai finalement dû le retirer, à la suite d'un lobbying intense de la part de collègues issus de circonscriptions où ces sacs étaient fabriqués. Si la France a progressé depuis, je me demande si un lobbying analogue ne s'exerce pas au niveau européen, bloquant des mesures simples à mettre en place, d'autant que la population a intégré les nouvelles pratiques. Dans ma circonscription, les entreprises textiles sont restées jusqu'à mourir plutôt que de se transformer. Lorsqu'une filière est appelée à disparaître, il importe de se demander ce que l'on peut faire à la place.