MM. Bizet, Raoul et Billout peuvent témoigner que, lors de nos débats sur le Grenelle de l'environnement, nous avions déjà été sensibles à un certain lobbying : nous voulions orienter davantage la loi vers le biodégradable, mais c'était menacer 2 000 emplois en Haute-Loire...
Des décisions s'imposent désormais, applicables et contrôlables, notamment contre le suremballage - je pense aux yaourts - et pour une conversion aux matières biodégradables. Voilà ce qu'il faut faire remonter au niveau européen.
Les mesures adoptées par l'Union européenne me laissent en effet sceptique. L'objectif de 90 sacs par habitant et par an peut être séduisant sur le papier mais qui va contrôler ?