Intervention de Serge Kimbel

Mission d'information inventaire et devenir des téléphones mobiles — Réunion du 12 septembre 2016 à 14h00
Audition de M. Serge Kimbel fondateur de la société morphosis

Serge Kimbel, fondateur de la société Morphosis :

Tous sont situés au Havre.

S'agissant des métaux qui sortent de notre usine, en plus de l'or et de l'argent, il y a le palladium, le platine, le cuivre. Le plastique est regranulé ou utilisé pour rextruder de nouveaux profilés. On peut aussi retrouver du tantale, du fer, du nickel, de l'aluminium, de l'antimoine, du plomb, de l'arsenic, du germanium, en toutes petites quantités... On les retrouve dans les jus de traitement ou en concentré avec les métaux.

On travaille avec le CNRS et le CEA sur des techniques pour absorber les métaux restants, par des techniques dites de chélation.

Pour un téléphone de 100 grammes, on a environ 25 milligrammes d'or, 250 milligrammes d'argent, 2 milligrammes de palladium.

J'en viens aux freins au recyclage.

Les batteries thermocollées représentent un frein technique important. Les constructeurs se tournent tous vers des batteries intégrées, extrêmement difficiles à démanteler. Les démanteleurs classiques vont se retrouver avec des batteries broyées. Si on veut les introduire dans un process thermique, il faut les extraire, pour ne pas endommager les installations. Désosser un téléphone prend beaucoup de temps. Si la batterie est thermocollée, c'est pire ! Je ne comprends pas que l'on accepte que les constructeurs fassent ce genre de choses.

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