Intervention de Marie-Françoise Perol-Dumont

Mission d'information situation psychiatrie mineurs en France — Réunion du 30 novembre 2016 à 13h30
Réunion constitutive

Photo de Marie-Françoise Perol-DumontMarie-Françoise Perol-Dumont :

Je voudrais tout d'abord vous remercier d'accueillir parmi vous une collègue membre de la commission des affaires étrangères. La commission des affaires sociales est la plus représentée au sein de cette mission, ce qui est normal. Toutefois, si nous sommes ici, c'est que nous nous intéressons tous à ce sujet, à la fois complexe et polémique.

Monsieur le rapporteur, je vous rejoins sur la nécessité d'une approche « multipartenariale » de la prise en charge psychiatrique ; il faut effectivement éviter les tuyaux d'orgue.

Comme vous l'avez souligné, nous nous trouvons au croisement du médical, du médico-social, du juridique et de l'éducatif. En tant que vice-présidente de la délégation aux collectivités territoriales, j'aimerais que nous abordions la prise en charge territoriale. Nous savons tous que la prise en charge psychiatrique des malades, a fortiori celle des mineurs, n'est pas la même selon les territoires.

Comme vous y avez fait allusion, monsieur le rapporteur, il y a l'enjeu humain et l'enjeu financier. Tous ceux d'entre nous qui ont présidé des MDPH connaissent bien les enjeux financiers.

Nous devrions aussi aborder l'évolution des modes de prise en charge dans le cadre des groupements hospitaliers de territoire, les GHT. Ces derniers sont-ils susceptibles de faire changer les choses ?

Par ailleurs, pourrions-nous procéder à l'audition de personnes ayant déjà une pratique innovante ? Dans certains territoires, on pense que la psychiatrie, singulièrement celle des mineurs, doit s'inscrire non dans le « faire-venir », mais dans « l'aller-vers », c'est-à-dire la psychiatrie hors les murs.

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