Un point n'a pas été abordé : l'urgence en psychiatrie. On manque de structures d'accueil d'urgence en psychiatrie infantile, ce qui pose parfois des difficultés en cas de crises.
S'agissant de l'autisme et des « dys », sujets très sensibles, j'entends privilégier une approche de clinicien pour déterminer le parcours de soins adéquat. La porte d'entrée pour les « dys » est l'Éducation nationale, le médecin ou les orthophonistes. L'autisme relève du handicap, non mental ni physique, mais « spécifique ». De nombreux travaux ont été consacrés à ce sujet, depuis ceux de Bruno Bettelheim, qui ont culpabilisé des générations de parents, jusqu'à ceux plus récents qui relèvent plus de la biochimie du cerveau. Il me paraît en tout cas difficile de ne pas traiter ce sujet.
Nous devrons aborder de manière spécifique la question du suicide des enfants. Le suicide est un fléau, encore plus scandaleux lorsqu'il concerne des enfants ou des adolescents...