Les acteurs privés auxquels on s'adresse n'ont pas envie de sortir un centime pour le recyclage. Sous-traiter l'innovation à des start-up leur va très bien. Ces start-up sont liées de près ou de loin à des organismes publics de recherche et bénéficient de leur aura. Pour notre part, sans l'aura du CEA, nous ne pourrions peut-être pas accéder à certains marchés. Ces start-up ne doivent cependant pas se limiter à une technologie unique. Les acteurs industriels privilégient les technologies très simples, peu coûteuses à mettre en oeuvre, surtout quand il n'y a pas énormément de valeur à capter ou que la visibilité en termes d'approvisionnement n'est pas très importante.