Nous avons un ministère des affaires religieuses. Le prêche du vendredi donne lieu à la publication d'orientations, mais une grande liberté est laissée aux imams dans leur interprétation. Au sortir de la grave crise que l'Algérie a traversée dans les années 1990, nous avons tout fait pour éviter qu'elle se réitère.
Contrairement aux idées répandues en France, ce n'est pas des mosquées gérées par les Algériens, les Marocains, les Tunisiens ou les Turcs que sont venus les djihadistes. Cherchez ailleurs : dans les lieux de culte improvisés, dans les garages, sur l'internet, bref là où des personnes anonymes et dangereuses profitent de la crédulité des jeunes. C'est là qu'a commencé de se répandre ce cancer qui ronge désormais la société française.