Mes chers collègues, avant d'en venir à l'ordre du jour de ce matin, permettez-moi deux informations d'ordre interne. D'abord, je tiens à féliciter Jean-Jacques Lozach et Henri Tandonnet : leur rapport consacré à la prospective de l'eau s'est en effet hissé à la troisième place des meilleures ventes du Sénat pour 2016 ! Ensuite, je vous confirme que nous organiserons un petit déjeuner de presse mercredi prochain, 1er mars, au restaurant du Sénat, pour présenter le rapport ô combien hétérodoxe de notre ami Pierre-Yves Collombat sur le système financier et bancaire dans ce contexte préoccupant de crise économique qui dure depuis maintenant dix ans. Vous avez reçu une invitation pour y assister, merci d'indiquer à notre secrétariat si vous serez présent à cette occasion.
Je suis particulièrement heureux d'accueillir, en votre nom, Jean-Pierre Henry, directeur de recherche au CNRS, qui travaille actuellement à l'Université Paris Diderot et collabore avec un organisme que nous connaissons bien, Futuribles international. Je vous remercie, monsieur Henry, d'avoir pris sur votre temps pour venir nous parler du cerveau, de ses mécanismes complexes et des progrès qui ont été faits en la matière. Vous avez publié voilà quelques mois un ouvrage intitulé La mécanique du vivant. De la cellule à la pensée. J'ai ainsi découvert que notre corps était constitué de 100 000 milliards de cellules, dont 100 milliards pour le seul cerveau. À l'évidence, le concept de « l'homme augmenté », de « l'homme de demain », est un sujet essentiel, un vrai sujet de société.
Je vous cède avec grand plaisir la parole pour un exposé que vous avez souhaité organiser en trois parties distinctes, ce qui permettra, pour chacune d'entre elles, des temps d'échanges que je pressens nourris.