L'un de mes amis, Pierre Papon, ancien directeur général du CNRS, a écrit un ouvrage de prospective sur le développement des sciences. Alors qu'il me demandait mon éclairage pour ce qui avait trait au champ de la biologie, je lui ai répondu, en substance, que l'accélération des connaissances observée en à peine trente ans rendait toute prévision ou prédiction, sinon vaine, du moins aléatoire.