Intervention de Annie David

Délégation sénatoriale à la prospective — Réunion du 23 février 2017 : 1ère réunion
Audition de jean-pierre henry directeur de recherche au cnrs université paris diderot sur le thème : « progrès dans la connaissance des mécanismes du cerveau. vers l'homme augmenté ? »

Photo de Annie DavidAnnie David :

J'apprécie beaucoup la présentation de ce matin. Élue de l'Isère, j'ai eu la chance de rencontrer l'équipe du professeur Benabid au CHU de Grenoble. C'était un moment fort, impressionnant, qui donne envie de continuer et de permettre à la recherche d'aller encore plus loin qu'il n'est aujourd'hui possible.

Sur les cellules souches embryonnaires, je voudrais rappeler les débats que nous avons eus dans le cadre du projet de loi de bioéthique, ici, au Sénat, en 2011. Alain Milon, qui m'a succédé à la présidence de la commission des affaires sociales, en était le rapporteur. Il avait fait un énorme travail et donné à la commission l'occasion d'auditionner une très large palette de chercheurs et de personnalités pour nous démontrer, comme vous venez de le faire, tout l'intérêt de la recherche en ce domaine et l'importance de la soutenir pour lui permettre d'aboutir. J'ai encore en mémoire les débats de l'époque. À partir du moment où avaient été évoquées les cellules souches embryonnaires, une grande partie de l'hémicycle s'était enflammée ; de fait, les discussions étaient rendues compliquées et déviaient sur des sujets annexes.

Nous, parlementaires, devrions nous pencher véritablement sur cette question. La recherche sur les cellules souches embryonnaires doit pouvoir se faire dans de bonnes conditions en France, comme c'est le cas dans d'autres pays. Nous avons déjà du retard en la matière.

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