Je pense, comme certainement la très grande majorité de la population, que les relations entre les forces de l'ordre et nos concitoyens sont plutôt bonnes en général, en particulier dans les zones rurales, où elles sont apaisées et sereines.
Pour restaurer la confiance dans certaines zones urbaines difficiles, il faut d'abord poser le bon diagnostic et bien connaître la population manifestant une perte de confiance. Ma question est la suivante : disposez-vous de statistiques sur les populations concernées par les agressions, notamment sur l'âge des auteurs, dont on dit souvent qu'ils sont jeunes ?
Pour ma part, je n'ai pas vu le documentaire sur Claude Dilain, mais je suis intimement persuadé que, même dans les zones périurbaines et urbaines denses, un élu - le maire, un adjoint ou un conseiller municipal dédié - peut jouer un rôle pour restaurer la confiance.
J'évoquerai maintenant un sujet qui n'a pas encore été abordé. Un certain nombre de nos concitoyens pensent, à tort ou à raison, que les petites infractions, notamment au code de la route, sont plus souvent poursuivies que d'autres infractions plus importantes. Ils disent qu'ils sont, eux, faciles à trouver, car ils travaillent, ont une voiture immatriculée, une carte d'identité, contrairement à d'autres qui vivent dans des zones denses, qualifiées de « non-droit ». Ce sentiment est très ancré, et il est difficile de le faire disparaître.
Enfin, j'avoue ne pas comprendre la motivation de ceux qui agressent les sapeurs-pompiers. Il est inadmissible qu'ils doivent être accompagnés des forces de l'ordre pour intervenir lors d'un sinistre. Pouvez-nous dire un mot sur cette question ?