Je souhaite remercier notre collègue Philippe Bonnecarrère pour son intervention, ainsi que notre président pour l'action conduite à Bruxelles sur la question de la pêche.
J'ai eu l'occasion de m'entretenir ces derniers jours avec des représentants du milieu de la pêche bretonne : l'action du Sénat est clairement reconnue et on se félicite des entretiens et de l'action menés à Bruxelles pour revendiquer le fait que les négociations sur la pêche doivent être intégrées dans un cadre global et non dans le cadre d'une discussion spécifique. Le monde de la pêche est donc satisfait de l'investissement de notre commission dans ce domaine.
Il est important de bien cerner les différents enjeux en présence, notamment le fait que les Anglais exportent leur poisson et que le marché européen est essentiel pour eux. La discussion reste ouverte et les Anglais ont beaucoup à perdre s'ils vont trop loin.
Il faut également prendre en compte la situation historique, en particulier celle qui préexistait à l'accord signé avec les Britanniques dans le cadre du Marché commun. De tout temps, les marins de la façade atlantique sont allés pêcher en mer d'Irlande ou en mer du Nord. Il sera utile de rappeler ce passé s'il est question un jour de revenir à la situation ex ante, car il n'y a aucune raison de s'interdire d'aller pêcher dans les eaux britanniques.