En tous les cas, il serait utile d'obtenir un éclairage historique sur cette question.
Enfin, je rejoins le souhait exprimé tout à l'heure par notre président de voir notre commission mettre en oeuvre une meilleure communication sur le travail qu'elle accomplit. Sur le thème de la pêche, en particulier, il est aujourd'hui nécessaire d'informer nos concitoyens et les médias.
Pour ne prendre que cet exemple, un reportage de trois minutes a été diffusé au cours d'un récent journal télévisé, dans lequel on a vu la candidate du Front national à l'élection présidentielle parler de pêche à bord d'un bateau au large de la Méditerranée. Or, pas un mot n'a été prononcé sur le problème numéro un que rencontrent les professionnels du secteur aujourd'hui, à savoir les conséquences du Brexit et les discussions actuelles sur le sujet. Il est inquiétant d'observer que personne, ni le journaliste ni le présentateur du journal de cette chaîne publique d'information, n'a posé cette question et n'a mis le doigt sur cet enjeu primordial. Aujourd'hui, on voit bien que ce que l'on privilégie, c'est ce qui « fait le buzz », et que l'objectivité fait parfois défaut. C'est pourquoi j'insiste sur la nécessité de communiquer le plus largement possible sur la pêche, problématique aujourd'hui essentielle pour les régions maritimes françaises.