Je propose que notre collègue Philippe Bonnecarrère continue de suivre ces sujets. Ce sont des questions qui évoluent en permanence : aujourd'hui même se tient une réunion entre Français et Britanniques à propos de la répartition pluriannuelle des tonnages de coquilles Saint-Jacques en mer du Nord. Lors de notre entretien avec le commissaire Vella, nous avons d'ailleurs veillé à évoquer la question de la taille des anneaux de drague pour les coquilles Saint-Jacques : chez nous, elle a été fixée à 92 millimètres contre 72 millimètres pour les Britanniques, ce qui leur permet bien sûr d'en pêcher davantage...
Comme le suggère notre collègue François Marc, j'invite chacun d'entre vous à nouer des relations étroites avec les professionnels de la pêche et à organiser des réunions dans les départements pour tenter de calmer les inquiétudes, voire parfois les réactions un peu vives des pêcheurs. Le Sénat doit s'impliquer dans ce domaine, comme il l'a fait par le passé sur la politique agricole commune.