Nous ouvrons la possibilité de revenir à la semaine de quatre jours dès la rentrée prochaine, mais nous n'y incitons pas cependant, le délai est particulièrement bref : faisons confiance aux communes. Pourquoi l'institution scolaire saurait-elle mieux quel est l'intérêt des enfants, que les parents et les professeurs ? Des demandes d'un retour aux quatre jours existent, nous les entendons et ce sera aux communautés éducatives, aux acteurs locaux de choisir ; ils pourront le faire dans le calme, en se donnant le temps nécessaire lors de la prochaine année scolaire, pour une décision à compter de la rentrée 2018.
Sur le fonds de soutien, le Premier ministre s'exprimera prochainement, nous sommes favorables sur le principe à la pérennisation, nous regardons ce qu'il est possible de faire, de même que pour la simplification et la mise en place d'un guichet unique.
Le décret ne mentionne pas le samedi matin, nous sommes ouverts et conservons l'objectif d'être au plus près des réalités de terrain - je ne vois pas de raison à s'opposer à la dérogation lorsque les choses fonctionnent bien.
Pour l'organisation des classes dédoublées, nous sommes pragmatiques. Les communes sont de très bonne volonté, les initiatives ne manquent pas, il y a des classes libres, d'autres sont aménagées, tous les maires que j'ai rencontrés ou avec lesquels je me suis entretenu m'ont dit leur intérêt et leur volonté d'agir : c'est bien pourquoi nous sommes déjà à 70 % de classes en REP+ dédoublées dès la rentrée prochaine.
Pour le dispositif « devoirs faits », c'est le chef d'établissement qui recrute, en fonction des réalités locales, de la volonté des professeurs, des possibilités de recrutement.
Enfin, nous n'avons pas fait d'annonce sur le dispositif de pré-apprentissage DIMA, nous y travaillons.