Intervention de Jean-Michel Blanquer

Commission de la culture, de l'éducation et de la communication — Réunion du 28 juin 2017 à 16h30
Audition de M. Jean-Michel Blanquer ministre de l'éducation nationale

Jean-Michel Blanquer, ministre :

Je retiens de vos interventions combien l'idée d'une école de la confiance peut rassembler, combien aussi la référence aux comparaisons internationales est devenue beaucoup plus structurante qu'auparavant dans le débat public.

Sur la priorité à l'école primaire, nous sommes dans le consensus : c'était aussi, comme cela a été rappelé, une priorité de la précédente majorité. J'aurais aimé que, par le passé, au lieu de raisonner en regardant dans le rétroviseur, on affirme une telle continuité, sur bien des sujets. Je puis vous assurer que j'ai tracé des lignes de continuité plus fortes que jamais, précisément parce que j'ai le sens du long terme. Un exemple : la lutte contre le décrochage scolaire. C'est une question dont les pouvoirs publics se sont saisis à partir de 2010, qui a été approfondie au cours des années suivantes, notamment à partir de 2013, et qui est en train de donner des résultats. Nous n'avons aucune raison de dévier de cette ligne. Autre exemple, la mallette des parents, dont la création remonte maintenant à une dizaine d'années. Il existe donc des sujets sur lesquels la société française, quels que soient les gouvernements, est capable de suivre des lignes de continuité. Ces sujets sont encore peu nombreux, mais faites-moi confiance pour en rechercher davantage. Il ne s'agit pas de dire que la situation est parfaite, et il y a évidemment des choses à changer dans notre système, mais je m'emploie à les discerner, en expliquant, chaque fois, mon raisonnement.

Plusieurs questions m'ont été posées sur le dédoublement des classes de CP en REP+. Il n'y a pas extinction du mécanisme « plus de maîtres que de classes ». En revanche, il y aura diminution, et je l'assume : nous concentrons vers le CP et le CE1. Et nous comparerons l'efficacité de l'un et l'autre de ces dispositifs. Si nous n'avons pas mis fin au premier, ce que nous aurions pu faire, dans l'élan de l'élection présidentielle, avec quelques arguments, c'est précisément, dans un esprit de continuité, pour laisser un temps à l'évaluation.

Qu'en sera-t-il dans les cas où manquera la possibilité matérielle de dédoubler ? Nous tenons au quotidien un tableau des remontées du terrain et sommes en mesure de dire où cela pose des difficultés. La situation varie selon les académies, mais il n'en est aucune où il n'y aura pas de dédoublement. Chaque fois que celui-ci ne sera pas possible, c'est le mécanisme « plus de maîtres que de classes » qui s'appliquera en CP. Autrement dit, le principe du « 100 % de réussite en CP » s'applique dans 100 % des classes de CP situées en REP+. En admettant, bien que ce chiffre soit susceptible d'évoluer, que 70 % des classes concernées soient dédoublées à la rentrée de septembre, cela signifie que dans les 30 % restants, le dispositif « plus de maîtres que de classes » s'appliquera. Il ne s'agit pas d'engager une guerre des dispositifs : ce qui compte, in fine, c'est de faire réussir les élèves. Je sens la possibilité d'un consensus français à ce sujet. Travaillons-y, localement, avec sincérité et efficacité : c'est ce qui nous rapprochera des pays où l'on est uni autour de l'école.

Sur la question des EPI, monsieur Magner, notre position est, là aussi, pragmatique. J'ai toujours plaidé, à titre personnel, pour la pluridisciplinarité. Encore une fois, n'opposons pas l'excellence disciplinaire, indispensable, et la pluridisciplinarité. Il n'y a pas de bonne pluridisciplinarité sans excellence disciplinaire. Ma priorité au collège, comme à l'école primaire, va à la consolidation des compétences des enfants. Les études nous montrent qu'il y a parfois, au collège, stagnation, voire déperdition des compétences en français et en mathématiques. C'est cela qui doit d'abord réclamer toute notre attention. Il ne s'agit pas, pour autant, d'allumer la guerre entre les tenants de l'une et l'autre position, et c'est pourquoi nous avons maintenu les EPI : il reste possible d'avoir un EPI dans chaque collège, voire davantage, mais c'était pour moi une erreur que de les mettre en place au détriment de dispositifs comme les classes bilangues et les classes de latin ou de grec. C'est en agissant ainsi que l'on a créé du conflit, et nous nous employons à présent à pacifier la situation. Quelques-uns parmi vous ont fait état d'inquiétudes. Pour avoir beaucoup dialogué avec des professeurs de collège, j'ai le clair sentiment que c'est la satisfaction qui prévaut face à cette situation nouvelle qui, encore une fois, n'est pas un retour en arrière mais le passage à une nouvelle étape.

Comment est prise en compte l'exigence de mixité sociale, me demande Jacques-Bernard Magner. Nous y sommes très attentifs. La lutte contre les inégalités passe évidemment par plus de mixité sociale. Nous allons poursuivre les expérimentations engagées en la matière, les observer. Sur ce sujet, éminemment complexe, on peut être contreproductif. Je pense, par exemple, à la fuite vers le secteur privé qu'ont suscitée certaines mesures. Notons au passage que le secteur privé est resté à quatre jours et que son attractivité n'a jamais été aussi forte que ces dernières années, en particulier à la dernière rentrée - et souvent pour cette raison. Il est bon de s'attacher aux faits, par delà les paroles.

La mixité sociale doit être le fait du secteur public et du secteur privé ; nous y travaillerons. Elle doit reposer sur plusieurs facteurs. De mon expérience de recteur, je retire que c'est en créant des éléments d'attractivité dans les établissements les plus défavorisés que nous avons été le plus efficaces en matière de mixité sociale. Tel est l'engagement que je prends avant tout : travailler aux projets éducatifs de chaque collège, mais aussi des lycées, afin que les classes moyennes reviennent dans des endroits qu'elles ont désertés, pour des raisons que l'on peut parfois comprendre mais qui doivent être surmontées. Je vous le confirme donc, monsieur le sénateur, la question de la mixité sociale figure en haut de nos priorités, et c'est là encore un sujet qui peut susciter l'union nationale, tant il est évident que nous devons progresser.

Je remercie Françoise Férat d'avoir salué le retour de certains enseignements au collège. Les devoirs, avez-vous rappelé, madame la sénatrice, sont aussi un trait d'union entre l'école et la famille. Je rappelle que parmi les facteurs qui ont le plus d'impact sur la qualité du système scolaire figure, à côté de la formation des professeurs, la relation famille-école. Tout ce qui va favorise la qualité de cette relation importe. Or nous considérons que le caractère aujourd'hui un peu anarchique - des devoirs nuit à cette relation plutôt qu'elle ne la favorise. Demain, nous espérons l'améliorer grâce à un cadre bien mieux défini, par une sorte de charte des devoirs faits, ce qui ne signifie pas qu'il n'y aura plus d'occasions, pour l'enfant, de parler avec sa famille de ce qui se passe à l'école. On sait que les manuels scolaires, aussi, jouent un rôle très important en la matière. Il reste que nous devons infléchir les choses et que les exercices, par exemple, doivent être faits à l'école. Ce qui ne veut pas dire que derrière cette expression de devoirs faits, il ne faille pas mettre de subtilité. Je pense notamment aux associations - et je remercie Marie-Christine Blandin d'avoir rappelé qu'il y avait du travail à faire pour distinguer, en la matière, entre les acteurs. Parmi les très bons, il en est qui font du soutien scolaire dans les familles et le but n'est évidemment pas, bien au contraire, d'y mettre fin. Nous le préciserons dans les textes d'accompagnement du dispositif.

Pour revenir sur la question des rythmes scolaires, qui a donné lieu à de nombreuses interventions, je ferai quelques rappels. Ces derniers ne sont pas le facteur premier de la réussite scolaire. Il y a, en la matière, des modes intellectuelles, qui ne sont pas les mêmes en France qu'ailleurs. Il y a dix ou quinze ans, la semaine de quatre jours était à la mode, et l'on montrait en exemple la ville d'Épinal, où l'école commençait fin août et où, grâce à une meilleure répartition annuelle, on arrivait à la semaine de quatre jours. J'ai en mémoire les témoignages multiples vantant le temps que cela libérait. Nous ne sommes pas, en la matière, dans le domaine de la science exacte, ayons l'honnêteté de le reconnaître. Il faut, au contraire, se situer au plus près de la réalité du terrain. C'est d'ailleurs ce qui me conduit à ne pas plaider pour la semaine de quatre jours, et notre manière de structurer le débat public ne doit pas conduire à opposer les tenants de l'une et l'autre solution, car on se saurait reconnaître à aucune de supériorité intrinsèque. Je ne souhaite pas voir ce sujet devenir central. Nous avons voulu, conformément à ce qu'avait très clairement exprimé le Président de la République durant la campagne présidentielle, ouvrir une liberté alors que de très nombreuses frustrations pouvaient être constatées. L'honnêteté oblige à dire, de fait, que tout le monde n'est pas pleinement satisfait de la situation, ainsi que l'a rappelé Jean-Claude Carle. Inversement, il est aussi des maires soucieux de stabilité et qui souhaitent voir pérenniser ce qui a été mis en place : je rappelle que nous ne créons aucune obligation. J'entends bien ce qui a été dit sur le risque de contentieux locaux, sous la pression des professeurs et des parents, mais c'est le corollaire d'une certaine liberté. Nous devons admettre que des débats locaux aient lieu pour arriver à la solution la meilleure. Lorsque parents et professeurs s'accordent largement, il faut aussi l'entendre.

Il en va de même pour le transport scolaire, qui appelle le plus grand pragmatisme. Ce n'est pas de la rue de Grenelle que l'on est le mieux à même de définir les choses. Encore une fois, la situation, hic et nunc, est hétérogène. Nous ne mettrons pas fin à cette hétérogénéité, mais il s'agit de faire en sorte de satisfaire davantage de communes et de populations. Je fais le pari que la souplesse engendrera, à terme, de la satisfaction.

Vous insistez également, madame Férat, sur la philosophie globale qui doit nous animer dans le parcours élève-étudiant. C'est ouvrir là un chapitre très vaste que ma réponse n'épuisera pas, mais je puis vous dire qu'avec la ministre de l'enseignement supérieur de la recherche et de l'innovation, nous travaillons main dans la main autour de l'indispensable réflexion bac - 3 / bac + 3. Ce m'est l'occasion d'affirmer des éléments de continuité. Nous allons travailler à l'école et au collège du « socle ». Nous serons particulièrement toniques sur cette question en milieu rural, pour créer du dynamisme, de l'attractivité, afin de répondre à un certain nombre de problèmes, auxquels je sais le Sénat très sensible. Cette réflexion d'ensemble nous conduira à poser sur la table des idées en matière de réforme du baccalauréat, dans le cadre de discussions qui auront lieu au cours des prochains mois. Sans anticiper sur leur teneur, disons que notre philosophie sera de redonner tout son sens au baccalauréat. Je le redis, le baccalauréat est une institution nationale qui n'est pas remise en cause. J'y suis très attaché, ainsi que je l'ai toujours affirmé. Et c'est bien pourquoi je souhaite lui donner plus de force et le rendre plus utile aux étudiants, pour leur réussite dans l'enseignement supérieur. C'est sur ces bases que nous allons ouvrir la discussion et je forme le voeu que ce sujet, qui a pu diviser dans le passé, devienne, à l'avenir, un sujet d'union. Si nous avons été rapides, ainsi que certains d'entre vous l'ont souligné, pour les quatre mesures engagées, n'y voyez pas un indicateur du rythme que nous adopterons. Les quatre mesures en question avaient été promises aux Français par le Président de la République au cours de la campagne, elles devaient être prêtes pour la rentrée prochaine. Mais d'autres mesures du programme présidentiel ont vocation à s'accomplir à d'autres rythmes. Je tiens donc à vous rassurer : les discussions, la concertation, le dialogue social auront lieu.

Brigitte Gonthier-Morin a évoqué la formation des professeurs, qui touche aussi à l'articulation entre enseignement scolaire et enseignement supérieur - Marie-Christine Blandin a indiqué que l'éducation nationale se heurtait parfois, y compris pour des mesures prévues par la loi, à l'autonomie des universités. C'est évidemment un sujet sur lequel nous allons travailler, animés par deux grands principes. En premier lieu, nous considérons que l'excellence de notre recherche doit s'inscrire dans les ÉSPÉ, et nous y travaillerons, avec la ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation. En second lieu, nous jugeons que davantage de praticiens doivent également y intervenir. Il s'agit de conjuguer excellence scientifique et esprit pratique dans la formation de nos futurs professeurs. C'est la tendance que nous imprimerons à l'avenir.

Sur la question des viviers, vous avez raison. Il existe, dans certaines disciplines, une crise de vocation, qui n'est pas seulement française mais mondiale. Un certain nombre de postes créés au cours des années passées n'ont pas été pourvus. Le sujet n'est pas seulement quantitatif, il est qualitatif, et nous renvoie à notre capacité à susciter des vocations le plus en amont possible et à les accompagner. Cela renvoie à ce que je disais tout à l'heure sur les assistants d'éducation, mais aussi à des politiques plus globales, qui ont une dimension sociale puisqu'il s'agit d'amener des personnes issues de toutes classes sociales vers le métier de professeur. C'est une exigence à laquelle je suis très sensible, avec une attention particulière aux disciplines en tension. Sur ce sujet, là encore, je pense que nous pourrons nous rassembler.

Je remercie, Marie-Christine Blandin, d'avoir insisté sur notre volonté de réduire les inégalités sans niveler par le bas mais en élevant tout le monde vers l'excellence. Car chaque élève a son excellence, à laquelle on doit le mener.

Je vous remercie également d'avoir souligné l'importance que nous attachons à la musique. Elle compte beaucoup dans nos vies, dans celles de nos enfants, et durant les premières années de l'existence - c'est une observation que corroborent les sciences cognitives. La musique est donc loin d'être une question marginale. Sur le sujet de l'éducation artistique et culturelle, nous souhaitons, avec la ministre de la culture, une inflexion particulière en matière de lecture, ainsi que de musique. Et nous entendons y travailler avec vous, pour accentuer sa présence : chorales dans les établissements, encouragement des pratiques instrumentales et de concert en milieu scolaire... Cela se traduit aussi par la volonté, très emblématique, de faire la rentrée en musique, afin que le premier jour de l'année scolaire, le 4 septembre prochain, chaque école, chaque collège, chaque lycée puisse commencer en musique. Cela peut prendre des formes très variées, venant tant des élèves que des institutions locales. J'entends sur ce sujet, comme cela est normal en démocratie, des critiques. On me reproche de m'occuper d'organiser un feu d'artifice, alors qu'il est tant de sujets plus importants ? Je réponds que le sujet est important, et que loin d'être un feu d'artifice, c'est un emblème qui permettra de tirer des fils de longue durée. On s'étonne d'une invention étrange, infaisable ? Je réponds que cela n'a rien d'étrange, et que d'autres pays, comme l'Allemagne, le font. J'ajoute que je l'ai moi-même vu faire dans les académies dont j'ai eu la responsabilité ; je me souviens d'un collège débutant l'année avec l'Hymne à la joie et je puis vous dire que cela a fait commencer l'année scolaire dans une ambiance qui n'avait plus rien de gris. Dire que l'école est synonyme de bonheur, de confiance, de bienveillance et que la musique en fait partie me paraît très important. Et cela n'a rien d'infaisable : je donne rendez-vous à la rentrée. Tout ne sera pas parfait, bien sûr, mais nous pouvons compter sur la coopération du ministère de la culture et probablement des collectivités territoriales - c'est aussi un appel que je leur lance, pour que des initiatives se développent localement, de manière pragmatique.

Je ne reviens pas sur les rythmes scolaires, la labellisation des associations, les dédoublements. La place du Conseil supérieur des programmes ? C'est un sujet auquel je vais travailler, à la lumière de ce que vous avez rappelé.

Nous reviendrons, madame Laborde, sur la politique de l'éducation prioritaire, à la lumière des travaux de l'OCDE.

Quelques mots sur les maîtres confirmés en CP. Il est vrai que le voeu n'est pas nouveau, mais nous sommes en train d'y travailler avec chacun des inspecteurs de l'éducation nationale, pour que ce soit une réalité à la rentrée prochaine.

Merci, madame Mélot, de ce que vous avez dit sur les rythmes scolaires. Pour la pause méridienne sur laquelle vous m'interrogez, il n'y a pas de changement. Sachant que certains dédoublements peuvent aboutir à des classes de quinze élèves, nous avons privilégié le pragmatisme et ouvert cette possibilité lorsque cela était pertinent. Nous ne faisons pas un dogme du chiffre de douze, et l'occasion d'observer scientifiquement de petites différences peut être intéressant dans les temps à venir.

Sur la scolarisation des moins de trois ans, nous nous situons, là encore, dans une continuité. Elle est un atout dans la lutte contre les inégalités sociales, et nous continuerons à aller dans ce sens, selon une vision englobante, incluant notamment les crèches. Là aussi, le pragmatisme est le maître mot, mais il reste que le système scolaire doit se mettre en situation d'accueillir les moins de trois ans partout où cela est pertinent, notamment d'un point de vue social.

Vous avez abordé la question du handicap. C'est une priorité fixée par le Président de la République, qui a choisi, dans le gouvernement restreint que nous formons, de nommer une secrétaire d'État au handicap, avec laquelle je travaille étroitement pour réussir, tant quantitativement que qualitativement, l'accueil des élèves. Nous avons évalué le besoin pour la rentrée prochaine à 8 000 contrats aidés supplémentaires. Il s'agit d'un effort considérable eu égard aux difficultés budgétaires. Il appartiendra au Premier ministre de le confirmer, mais je puis vous dire que nous travaillons à ce que cet effort soit entrepris. Nous le savons, la question est aussi qualitative. Je pense à la formation, à la pérennisation des personnels, au dialogue avec les familles. Je suis extrêmement attentif à ce sujet difficile, qui a beaucoup progressé depuis quinze ans mais qui exige que tout en apportant quelques inflexions, nous creusions le sillon.

Françoise Cartron a insisté sur les conditions du dédoublement mais aussi sur les rythmes scolaires. Dire qu'il s'agit d'un retour à la semaine de quatre jours n'est pas approprié, puisque coexisteront les deux organisations.

Vous avez fait référence, madame la sénatrice, aux études scientifiques et rappelé le rapport de la conférence nationale sur les rythmes scolaires en 2011. Vous avez eu raison d'insister sur la nécessité d'une vision globale du temps de l'enfant, et sa dimension annuelle. Je vous suis pleinement, et l'expérimentation d'Épinal que j'ai évoquée en témoigne. Sur cinq ans, nous avons loisir de travailler utilement sur ces questions. On le fera bien si on le fait de manière apaisée, à la lumière d'études réelles - car on entend parfois dire des choses qui ne sont pas étayées. Je suis ouvert à la création de groupes de travail sur ces questions. J'entends la nécessité d'associer l'ensemble des acteurs.

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