Intervention de Jacques Grosperrin

Commission de la culture, de l'éducation et de la communication — Réunion du 28 juin 2017 à 16h30
Audition de M. Jean-Michel Blanquer ministre de l'éducation nationale

Photo de Jacques GrosperrinJacques Grosperrin :

Faire court ne va pas être simple, car j'envisageais de faire un état des lieux de ce qui a été supprimé et montrer que l'on se situe dans une sorte de continuité-rupture. Nous attendons de vous, monsieur le ministre, une certaine continuité mais aussi une rupture avec ce que l'on a connu.

Vous avez parlé de La mallette des parents, on pourrait également citer le programme Parler bambin.

Les instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM) ont changé de nom pour s'appeler ÉSPÉ, mais on a gardé les mêmes personnes. Halte au pédagogisme ! S'il y a des sciences de l'éducation qui fonctionnent bien, comme la neurobiologie, on peut s'interroger sur d'autres. J'aimerais connaître votre sentiment sur ce point.

Comme membre de la conférence nationale sur les rythmes scolaires en 2011, je puis vous dire que nous n'étions pas tous d'accord sur le rythme hebdomadaire. Se pose, surtout, la question du temps scolaire, trop long, réparti sur trop peu de jours, des programmes, des contenus, des vacances scolaires, trop longues, etc.

Vous avez parlé de l'autonomie des établissements. Dans certains pays, les chefs d'établissement choisissent les enseignants - ce qui permet, à mon sens, de meilleures coïncidences.

Vous rappelez votre attachement au bac. Quid du brevet ? Il ne représente qu'un coût de 2,9 millions d'euros, mais on peut s'interroger, dès lors qu'un socle commun le valide.

Attention, enfin, aux zones de montagne. Avec Annie Genevard, députée, nous avons alerté non seulement sur l'école à l'hôpital mais aussi sur la situation en montagne.

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