Dans le domaine de la mobilité : dès la rentrée, se tiendront également des assises de la mobilité. Elles associeront les usagers, les opérateurs, les collectivités territoriales et les associations engagées dans ce domaine.
Leur but est double. En premier lieu, il s’agit de bâtir une stratégie adaptée aux besoins des territoires, qui permette de mieux utiliser les infrastructures existantes en bénéficiant des possibilités offertes par le numérique, par exemple. En second lieu, elles visent à élaborer une programmation financière soutenable qui fera porter l’effort non plus sur les grandes infrastructures, mais sur l’entretien et la rénovation des réseaux actuels, qui, de toute évidence, ne sont pas satisfaisants.
Autre chantier sectoriel sur lequel le Sénat est devenu un expert : le numérique. Comme je m’y suis engagé hier, je souhaite un accès garanti pour tous et partout en France au très haut débit au plus tard en 2022. Mais, là encore, gardons-nous de raisonner uniquement en termes d’infrastructures. Pensons service : service à l’usager, service aux collectivités. Cette politique d’accès au numérique nous permettra de déployer de nouveaux projets : je pense notamment au « compte citoyen en ligne » qui pourrait devenir l’interface de base, la norme, entre les administrations et le citoyen.
Le dernier chantier concerne la revitalisation des petites villes et des bourgs-centres, trop longtemps négligée par les politiques publiques, alors qu’elle mérite à la fois une attention particulière et une stratégie propre à chaque territoire : la situation n’est pas la même en Alsace que dans le Massif central, ou en outre-mer.