Je crois à la responsabilité des élus locaux, comme je crois à leur sens des réalités. Ils gèrent des budgets, parfois dans des conditions difficiles. Ils sont amenés à faire des choix, à assumer et parfois à revoir leurs priorités.
Je sais aussi que « faire avec moins » peut parfois – pas toujours ! – conduire à « faire mieux », c’est-à-dire à proposer des services plus simples, plus agiles et plus efficaces.
Nous ouvrirons le dialogue avec les élus pour bâtir une trajectoire commune de maîtrise de la dépense publique.
Nous engagerons également la réforme de la taxe d’habitation d’ici à la fin du quinquennat. Cela ne veut pas dire que l’on attendra la fin du quinquennat pour le faire. §Cela signifie simplement que l’on conduira cette réforme pendant le quinquennat et qu’elle sera achevée avant son terme. Je tenais à le préciser, parce que certains ont pu se méprendre sur la portée des propos que j’ai tenus hier.
Je sais cette réforme attendue par les contribuables, mais redoutée par les élus. Alors, parlons-en. Parlons-en avec le Sénat et avec le Comité des finances locales pour réformer cet impôt, qui n’est pas le plus juste, sans porter atteinte à l’autonomie financière des collectivités territoriales.