Intervention de François Zocchetto

Réunion du 5 juillet 2017 à 16h30
Déclaration du gouvernement suivie d'un débat

Photo de François ZocchettoFrançois Zocchetto :

Nous le souhaitons d’autant plus que le projet porté par le Président de la République et le Gouvernement est globalement conforme aux valeurs centristes.

Pour que ce quinquennat réussisse, des réformes structurelles s’imposent, celles-là mêmes qui, trop souvent, ont été ajournées, différées, diluées. Force est de le reconnaître : ces réformes sont à l’agenda du Gouvernement, selon des modalités qui suscitent, certes, des interrogations ou qui appelleront de notre part des propositions.

Mais, dans ses grandes lignes, monsieur le Premier ministre, nous souscrivons au programme présenté.

Dans les quelques minutes qui me sont imparties, il m’est impossible d’embrasser un champ aussi large que celui que vous avez balayé entre hier et aujourd'hui. Nous aimerions aussi pouvoir parler de santé, de retraite, de handicap, de numérique, d’outre-mer, de culture, de sécurité ou d’innovation, sujets sur lesquels nous nous rejoignons très souvent.

Je me concentrerai donc sur les réformes qui, à nos yeux, sont les « réformes socles ».

Ces mesures sont de deux ordres.

Les premières parent au plus urgent. En effet, l’état d’urgence n’est pas seulement sécuritaire ; il est aussi économique et social : nous devons relancer la croissance et l’emploi.

La France ne peut rester plus longtemps à la traîne d’une reprise qui s’est intensifiée partout ailleurs.

Pour répondre à ce défi, nous pensons comme vous, monsieur le Premier ministre, qu’il faut alléger les charges pesant sur la production et flexibiliser les conditions d’emploi.

Mais pourquoi avoir choisi d’augmenter la contribution sociale généralisée, la CSG, plutôt que la taxe sur la valeur ajoutée, la TVA, pour compenser la baisse des charges sociales ?

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