Comme nous tous ici, vous avez l’expérience de la vie locale. Nous soumettons donc à votre appréciation la nécessité de conserver ce lien – s’il n’existe plus au travers de l’impôt, il faudra trouver autre chose – car les exigences des administrés, bien que légitimes, ne peuvent pas être toutes satisfaites.
Nous ne demandons pas seulement des compensations ; nous demandons plutôt des recettes dynamiques et pérennes. C’est cela qui permettra d’assurer l’autonomie, que vous avez rappelée voilà quelques instants, des collectivités locales.
Vous l’aurez compris, monsieur le Premier ministre, sous réserve de ces interrogations, des propositions que nous formulerons et du traitement qui leur sera réservé, nous abordons ce quinquennat avec confiance, et avec la conviction d’un quinquennat enfin utile. Ce ne sera pas facile tous les jours ; permettez-moi donc de vous souhaiter bonne chance !