Monsieur le Premier ministre, après le cap fixé par le Président de la République lundi, à Versailles, vous êtes entré dans les détails de la politique gouvernementale, présentant une action que vous avez souhaité articuler autour d’un triple axe : rassembler les Français, les protéger et préparer l’avenir de notre pays.
Ces objectifs vous honorent et je crois qu’il ne viendrait à l’idée de personne, dans cet hémicycle, de les renier.
Vous venez d’évoquer un certain nombre de sujets : l’égalité des chances, le bicamérisme, la revitalisation des territoires, la future conférence des territoires. Tout cela nous convient.
Mais je voudrais insister sur la question des territoires ruraux en souffrance. Les technocrates, géographes et autres penseurs qui n’ont jamais mis un pied au-delà du boulevard périphérique utilisent l’expression « la France périphérique » pour les désigner. C’est une insulte à tous les Français qui vivent dans ces territoires.