Intervention de David Rachline

Réunion du 5 juillet 2017 à 16h30
Déclaration du gouvernement suivie d'un débat

Photo de David RachlineDavid Rachline :

Monsieur le Premier ministre, mesdames, messieurs les ministres, vous ne serez pas surpris si je vous dis qu’après trois discours nous ne sommes toujours pas convaincus que la politique que vous nous proposez va résoudre les problèmes qui touchent nos compatriotes – insécurité, immigration subie et chômage de masse, pour ne prendre que les trois plus importants – et qu’elle risque également d’aggraver la dissolution progressive de notre pays et de notre civilisation dans un magma mondialisé.

Après un discours présidentiel totalement déconnecté de la réalité vécue par l’immense majorité des Français, nous avons celui d’un gestionnaire, comme si l’action politique se limitait à une simple vision comptable ! Il faut dire que, dans ce domaine, la situation n’est pas brillante, après les deux derniers quinquennats, la dette de notre pays ayant bondi de 600 milliards d’euros sous M. Sarkozy, alors soutenu par votre famille politique d’origine, monsieur le Premier ministre, et de 340 milliards d’euros sous M. Hollande, dont l’actuel Président de la République a été le conseiller puis le ministre.

Après une décennie d’austérité imposée par l’Union européenne, vous nous proposez la même chose ! Il faut dire que, n’ayant pas récupéré une once de souveraineté, vos leviers d’action sont bien limités.

Ainsi, votre objectif est non pas de faire baisser le chômage, qui touche plusieurs millions de nos compatriotes, mais d’abord de respecter la règle maastrichtienne des 3 % pour obéir aux commissaires bruxellois.

Les caisses sont vides ? Qu’à cela ne tienne, vous augmentez les impôts : CSG, cigarettes, diesel ! Certes, vous patinez certaines hausses de bons sentiments, mais en réalité le but est juste de faire rentrer de l’argent sans avoir à changer de modèle.

Et ce sont encore les classes moyennes qui vont subir de plein fouet cette austérité.

Quant aux différentes promesses pour le pouvoir d’achat, aux baisses de charges pour les entreprises, notamment les TPE, à la défiscalisation des heures supplémentaires, on verra plus tard !

La vérité est que vous devez attendre que la Commission européenne donne son feu vert.

En revanche, certains lobbys se frottent les mains, l’industrie pharmaceutique, par exemple, après que vous avez annoncé l’augmentation considérable du nombre de vaccins obligatoires.

Au fait, vous êtes-vous demandé pourquoi des maladies disparues de notre sol depuis longtemps refaisaient surface ? Il faut avoir le courage de dire que l’immigration massive est la meilleure piste de réponse…

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