À part le fait de faire entrer un état d’exception, l’état d’urgence, dans le droit commun : rien ! Alors que, pour renforcer la sécurité de nos compatriotes, il y a tant de mesures à mettre en œuvre, notre droit vous donnant déjà pas mal de possibilités – par exemple appliquer l’article 411–4 du code pénal –, ou de mesures à prendre : contrôles systématiques aux frontières, fermeture de la centaine de mosquées radicales, expulsion des étrangers fichés S.
Sur l’immigration, et l’enchaînement n’est évidemment pas fortuit, n’en déplaise aux ténors du politiquement correct : rien non plus !
Enfin, comme tant d’autres avant vous, vous promettez une réforme du droit d’asile. J’étais encore enfant que votre mentor, M. Juppé, disait déjà la même chose.
Alors, c’est beau de parler d’accueil des migrants, mais, concrètement, on fait quoi ? Je crois que, pour leur dignité, il faudrait arrêter de leur mentir et prendre, comme l’Australie, des mesures drastiques…