… celle qui, aujourd’hui, oblige à travailler le dimanche, qui autorise la privatisation de nos aéroports régionaux, qui facilite les licenciements, qui a affaibli l’inspection du travail, et j’en passe.
Oui, voilà des lois dont les Français ne voulaient pas.
Monsieur le Premier ministre, comptez donc sur nous pour résister à l’inflation législative produite par les lobbys des grands intérêts capitalistes et pour multiplier les propositions qui redonneront du pouvoir aux citoyens. Mais ne comptez pas sur nous pour faire allégeance à une dérive autoritaire de nos institutions.
Vous voulez d’ailleurs, pour commencer, casser le code du travail en nous privant du débat parlementaire qu’appelle un tel chantier. Nous voterons contre l’habilitation à procéder par ordonnances. Nous ne nous dessaisirons pas de notre pouvoir légitime de légiférer en la matière et nous ferons tout pour révéler aux Français le contenu de ces projets.
L’été, symbole des congés payés gagnés de haute lutte, n’est pas fait pour casser le code du travail dans le dos de ceux qui suent au labeur toute l’année et qui prennent alors un repos légitime.