C’est l’objectif que nous assignons à l’ensemble des administrations publiques, à l’ensemble des fonctions publiques. Je sais bien qu’il est difficile à atteindre, mais c’est celui que nous nous fixons.
En 2018, nous augmenterons la CSG en contrepartie d’une diminution des charges ainsi que des cotisations salariales et sociales. C’est là un choix politique, qui ne devrait étonner personne : il a été présenté pendant la campagne électorale, puis validé par les Français au cours des élections tant présidentielle que législatives. Je conçois parfaitement que l’on s’y oppose, mais personne ne peut être surpris par cette mesure.
L’objectif est au fond simple. Il résulte d’un choix politique assumé, qui repose sur cet impératif : redonner du pouvoir d’achat à ceux qui travaillent.
Cela ne signifie pas que l’on ne s’intéresse pas à tous les autres. Néanmoins, si l’on veut relancer l’activité en France, il faut porter une attention permanente à ceux qui créent la richesse, quel que soit leur domaine d’activité. Je songe non seulement aux salariés, mais aussi aux indépendants, qui paient des cotisations sociales et bénéficieront, eux aussi, de cette disposition.
Dès la fin de l’année 2017, dans le cadre d’un projet de loi de programmation des finances publiques, le Parlement sera invité à voter l’ensemble du dispositif fiscal des années à venir.
La raison en est simple et, une nouvelle fois, chacun l’a présente à l’esprit : la plupart des chefs d’entreprise et, plus largement, des acteurs du monde économique que nous rencontrons nous disent souvent qu’ils n’attendent pas le grand soir fiscal, mais qu’ils ont en revanche besoin de visibilité, de lisibilité et de prévisibilité.